Mon
Corps, ta Voix et sa Pensée
(Il
mio Corpo, la tua Voce e il suo Pensiero)
Accoglienza
per Kaddour Naimi, in ricordo dei grandi momenti di luce che ci ha dati, questi CITTADINI DI BELLEZZA
il grido ed il sole del suo amico
Jean Sénac
Algeri, 13.1.69 |
I tre membri della compagnia non potendo spostarsi insieme, un estratto dell'opera fu presentato dal solo K. Naimi, nel 1970, a Dourdan (Francia), agli Rencontres Internationales sur le Théâtre de Recherche (Incontri internazionali sul teatro di ricerca). Tra i presenti c'erano Bob Wilson, regista teatrale di New York, e Joseph Kantor, direttore del Teatro di Cracovia (Polonia).
Stampa
Traduzione
Original
Théâtre dans la rue
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(*) Théâtre national d'Alger (Algérie)
Kamal
Bendimerad
Settimanale
Algérie-Actualités
Algeri, 1969
Stampa dettagliata (in francese)
Innovazioni
« Enfin nous avons même à Oran ce que je n'ai vu nulle part en Afrique du Nord, une expérience un peu à part qui est celle qu'effectuent actuellement les membres du “Jeune Théâtre de la mer” qui relève presque de la méthode du living théâtre, ce théâtre contestateur, ce théâtre qui demande un autre édifice, une autre façon de jouer ». Ould Abderrahmane dit Kaki, La République, 27-28 octobre 1968. «
“Le Jeune Théâtre de la Mer” à la recherche d'une nouvelle
expression théâtrale. »
«
La nouvelle saison 1968 - 69 : LA REVOLUTION DANS LE THEATRE. Shock « Pourtant,
en choisissant délibérément cette nouvelle expression
théâtrale, Naïmi et sa troupe choquent.
Ils bousculent les
habitudes du spectateur. Contrairement à ce qui se passe au
Théâtre, les comédiens jouent leurs scènes au milieu du
public. Tout comme une “halka” dans une place publique. Les
seules critiques adressées à Naïmi au cours des débats qu'il
organise à l'issue de chaque soirée, touchaient le fond de “MON
CORPS, TA VOIX ET SA PENSÉE”. Pour ma part, je crois que si
l’œuvre présente quelques faiblesses, elle est pour l'auteur
prétexte à l'introduction sur la scène algérienne de ce
Théâtre expérimental. » Noredine Khib, La République, 23.10.1968
« En
effet, idées nouvelles, formes nouvelles, conceptions nouvelles
choquent aussi
bien hommes de théâtre que comédiens et spectateurs, longtemps
habitués à des spectacles « trop classiques » que
Naïmi se propose de réformer actuellement. Del pubblico « Théâtre destiné exclusivement à des intellectuels, proclament déjà certains. Personnellement, j'en doute. Car il n'y pas de raison de penser à priori que si cette méthode - de laquelle s’inspire “Le Jeune Théâtre de la Mer” - est en Europe réservée à quelques initiés, il en sera ainsi pour l'expérience de Naïmi. C'est d'ailleurs son objectif : “avoir un dialogue direct et intime avec le public”. Mais quel public ? Celui, bien sûr, qui comprend “l'homme de la rue”, le non habitué à cet art qui reste, aux yeux de tous, un privilège. Et non à ces “intellectuels de salon” qui - quelle prétention - s'érigent en juges et décident, le plus souvent par snobisme, la consécration d'une œuvre ou d'une quelconque création artistique, sans tenir compte de la “Vox Populi”. Je souhaite que Naïmi ne s'y trompera pas. C'est à cette seule condition qu'il pourra contribuer à la vulgarisation du Théâtre, en le mettant à la portée de tous. Ce Théâtre pour lequel il semble vouer son corps, sa voix et sa pensée. » Noredine Khib, La République, 23.10. 1968. « (…) transposer le théâtre de laboratoire sur la place publique et d'entreprendre des recherches sur le terrain avec l'accord, plus : la participation du public. » Halim Mokdad, El Moudjahid , 11.1.1969. « Naimi, le mentor de la troupe oranaise (...) n'a pas manqué de nous signaler pourtant, c'est le succès remporté par son groupe lors de son passage parmi les paysans de la région oranaise. Pour la plupart de ces derniers d'ailleurs, C'ETAIT LA PREMIERE FOIS QU'ILS ASSISTAIENT A UNE REPRESENTATION THEATRALE. De quoi surprendre ou faire rêver certains : pourtant, je pense, leur réceptivité s'explique aisément. Voilà des hommes, à l'esprit totalement vierge – sur le plan théâtral – confrontés à un art débarrassé de tout artifice, de tout superflu (...) » Kamal Bendimerad, hebdomadaire Algérie-Actualités, 1969. Les majuscules sont dans l'article.
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