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Table des matières
Préface 1. Préliminaires 2. La guerre de libération nationale algérienne 3. La guerre de libération nationale chinoise 4. Des harkis colonisés 5. Les guerres de libération nationale vietnamienne 6. Dirigeants de l’État et guerre de libération nationale algérienne 7. Guerre de libération, société actuelle et « intellectuels » harkis 8. Religion et harkis « intellectuels » 9. Affectivité, femme, violence et harkis « intellectuels » 10. Conclusion sur les procédés fondamentaux des harkis « intellectuels » 11. Sionisme colonialiste israélien et harkis « intellectuels » 12. Les harkis politiques 13. Les harkis dans l’économie 14. Les leçons données par la Corée du Nord et par la Syrie 15. Religion, ethnie et domination sociale 16. L’idéologie harkie du passé : bourreau et victime 17. L’idéologie harkie aujourd’hui 18. Postscriptum sur l’idéologie harkie 19. Un prototype de néo-harkisme en Algérie 19.1.Pourquoi le «New York Times» s’est payé un néo-harkisme 19.2. Dans le « Washington Post », le néo-harkisme algérien |
Le
monde actuel est le terrain et l’objet d’une lutte de plus en
plus visible, brutale, impitoyable. Elle fait suite à la fin du
système bipolaire qui opposait l’ « Est » et l’
« Ouest ». Le capitalisme ayant vaincu, sa voracité
originelle revient ; elle se masque comme défense de la
« liberté », de la « démocratie », des
« droits humains », de la « civilisation »,
de la « culture », quand ne s’ajoutent pas à la liste
les « valeurs judéo-chrétiennes ».
Ce
capitalisme triomphateur a réveillé, avec lui, son sous-produit,
vorace que lui : le néo-colonialisme. Ce dernier, aussi, veut
ardemment sa revanche sur les luttes de libération nationale.
Et
le troisième larron, lui également, ne se contente plus de ce que
les puissances étrangères hégémoniques lui avaient concédé :
une partie du territoire de la Palestine. Il la veut toute entière,
en la colonisant au détriment du peuple qui y vit.
(...)
J’en
déduis que le débat et la clarification sur la nature du harkisme
et de ses formes actuelles reste ouvert, urgent, vital, à
approfondir, à éclaircir totalement, précisément pour, comme
l’écrit M* B*, « la construction d’un état de droit ».
Or de quoi s’agit-il sinon de celui du peuple à s’affranchir de
sa condition de dominé-exploité, pour gérer ses intérêts de
manière libre et solidaire ? Pour y parvenir, tout citoyen et
peuple doit veiller absolument à ne pas être le petit chaperon
rouge de la fable. Il est indispensable de distinguer derrière le
masque de la « bonne » grand-mère, le méchant loup
assoiffé de dévorer sa victime. Espérons avoir éclairci les
malentendus, et encouragé au débat salvateur, avec les lecteurs de
bonne foi, réellement soucieux d’être des citoyens libres et
solidaires.
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